Evénement et appel à contributions/sessions/posters
27-29 avr. 2026 Gunsbach, Haut-Rhin (à confirmer) (France)

Axes thématiques

Les prochaines rencontres du réseau scientifique et pédagogique Perspectives Rurales qui rassemble des enseignant·es-chercheur·es issu·es d’établissements d’enseignement supérieur d’architecture, d’agronomie, de paysage, d’urbanisme en France et en Europe ainsi que la fédération des Parcs Naturels Régionaux souhaitent interroger les manières dont les pratiques des professionnel·les de l’espace/ de l’aménagement se redéfinissent à l’aune des résistances et luttes qui traversent et recomposent les ruralités contemporaines à travers les cinq axes suivants :  

  1. 1. Projeter des alternatives : projets et contre-projets.Empêcher ou faire bifurquer? Faire malgré tout mais faire autrement ? 
    Les pratiques, les savoirs, les méthodes de conception, d’enquête,de représentation, de formationdes professionnel·les de l’espace sont mobilisés et réinterrogés dans des contextes de luttes, de mobilisations locales ou de résistance. Quels rôles jouent ou ont pu jouer par le passé ces démarches dans les mobilisations collectives ? En quoi les projets alternatifs ou contre-projetspermettent-ils aussi de composer, recomposer avec les différents intérêts en conflit et de participer à la fabrication de récits collectifs ? Ou d’affirmer, voire de radicaliser des positions ?
     

 

  1. 2. Expérimenter sur le terrain : agir, construire, transformer dans la mobilisation. La lutte comme laboratoire ?
    De nombreuses mobilisations s’appuient sur des formes d’occupations, plus ou moins pérennes des lieux. Quelles formes spatiales prennent ces occupations ? Comment rendent-elles visibles des revendications plus larges ? Quelles visions de futurs, alternatifs, émergent de ces occupations, suivantquelles modalités ? Comment la résistance s’inscrit-elle dans une temporalité ? Quelles pensées du projet spatial émergent ou traversent ces occupations ?  

 

  1. 3. Subsister en marge :manières alternatives d’habiter un lieu. Des résistances discrètes ?
    De nombreuses formes de résistance ne peuvent émerger et se pérenniser qu’à condition de rester marginales, sans s’attaquer frontalement aux logiques qu’elles viennentcontredire. Comment ces expériences requestionnent-elles les discours écologiques dominants ? Aujourd’hui comme hier, les ruralités sont-elles plus accueillantesque les métropoles à ces alternatives? Peuvent-elles dépasser l’aspiration d’un groupe restreint d’individus et constituer les prémisses d’un projet de territoire ?  

 

  1. 4. Se relier :aux lieux, aux autres dans la lutte. Quelles alliances locales et globales?
    Les luttes s’appuient souvent sur la consolidation d’un collectif engagé autour de positionnements construits et négociés. Comment la mise en avant d’enjeux territoriaux et spatiaux permet-elle d’élargir les mobilisationset de fédérer deshabitant·es et acteur·ricesd’horizons différents? Comment s’articulent-elles, aujourd’hui comme hier, à d’autres luttes locales ou globales (mouvements féministes, antiracistes,anticapitalistes, décoloniaux, etc.) ? 

 

  1. 5. Apprendre et enseigner à partir des luttes :quels transferts de savoirs et apprentissages entre sphères militantes et académiques ?
    Les luttes, qu’elles soient discrètes ou visibles, mobilisent et produisent des savoirs, qui sont partagés, échangés à partir des sphères militantes. Comment ces savoirs se transfèrent-ils chez les professionnel·les de l’espace? Quelles perspectives ouvrent-elles dans l’évolution des formations ? Quelles formes de recherches engagent-elles ? 

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